Depuis le début d’année, le Togo vit au rythme des délestages récurrents. Dans la capitale, l’électricité est devenue une denrée rare. Face aux conséquences fâcheuses liées à l’impact négatif de la situation sur la vie quotidienne des entreprises et des particuliers, d’où des répercussions sur l’économie, deux organisations de la société civile montent au créneau.
« Depuis quelques mois, l’électricité est devenue une denrée rare au Togo », écrit le Mouvement Martin Luther King (MMLK).
Dans un communiqué, le mouvement du pasteur Edoh Komi évoque des coupures d’électricité quotidiennes, qui peuvent durer des heures entières.
Alors que les autorités togolaises évoquent des difficultés sous-régionales, par un manque d’approvisionnement en gaz naturel, la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) demande pour sa part, aux autorités et à la CEET, “plus de transparence, plus de communication, pour expliquer la source de ces difficultés”.
L’activité tourne au ralenti, explique son président, Emmanuel Sogadji : « En privant quelqu’un de courant électrique, aujourd’hui, à l’ère du numérique, aucune activité n’est possible. Il y a des activités du secteur privé, telles que les tenanciers des bars et boutiques, qui ont des préjudices énormes parce que la chaîne du froid des produits congelés n’est plus respectée. Nous pensons que l’État doit prendre des mesures idoines pour éviter que cette situation ne perdure. »
Dans la foulée, il est à noter que certaines usines ont mis leur personnel à l’arrêt dans l’attente d’un retour à la normale.
Car, peu d’entreprises disposent de groupes électrogènes.