WhatsApp, Facebook, Instagram ou TikTok…Voilà les outils de communication dont se servent les organisations terroristes, pour diffuser des discours haineux et des fake news. L’ambition est de promouvoir des discours haineux et l’extrémisme violent auprès des communautés locales notamment des jeunes.
“Nous avons remarqué que dans la région de Kpendjal, située dans les Savanes, cette problématique prend une dimension palpable et affecte directement les communautés locales”, a note Adjevi-Zan Lassey, coordinateur d’Amnesty au Togo.
“Il ne faut surtout pas sous-estimer le pouvoir de nuisance de ces organisations terroristes”, explique M. Lassey.
Face donc aux attaques terroristes perpétrées ces derniers mois dans la partie septentrionale du Togo, zone frontalière du Burkina-Faso, les services de renseignement gardent un œil sur tout ce qui est véhiculé sur les réseaux sociaux.