La première rencontre du Programme Régional d’Intégration des Marchés Agricoles (PRIMA) s’est achevée le jeudi 12 décembre 2024 à Grand-Popo, au Bénin. Organisé par les Chambres de commerce et d’industrie du Togo et du Bénin (CCI-Togo et CCI-Bénin), cet événement inaugural a marqué une étape dans la promotion de l’entrepreneuriat agricole entre le Togo et le Bénin, deux pays frontaliers.
Pendant trois jours, les participants ont exploré le thème « Entrepreneuriat agricole dans les corridors du Bénin et du Togo : État des lieux, enjeux, défis et perspectives ». Ils ont dressé un bilan de l’état actuel de l’entrepreneuriat agricole dans leurs pays respectifs.
Il s’est également agi d’identifier des stratégies pour renforcer un environnement propice à un développement durable et inclusif de l’agriculture familiale, avec une attention particulière portée aux échanges commerciaux agricoles transfrontaliers. L’agriculture étant un secteur vital pour les économies béninoise et togolaise.
Les Chambres de commerce et d’industrie des deux pays ont au cours de la rencontre, réaffirmé leur engagement à coopérer pour jouer un rôle moteur sur les marchés agricoles de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans le cadre de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf). La démarche va bénéficier du soutien du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), qui apporte un appui technique et financier pour la mise en œuvre des objectifs du programme.
Selon Françoise Assogba, Secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Bénin, le projet constitue une avancée majeure pour l’intégration des marchés agricoles entre le Togo et le Bénin. Elle a souligné que le gouvernement béninois entendait jouer un rôle actif pour garantir un avenir agricole à la fois durable et prospère, en s’appuyant sur les synergies créées par cette coopération bilatérale.
Cette première rencontre constitue le début d’une série d’échanges entre les deux Chambres, qui partagent une vision commune pour le développement agricole. « Ces initiatives visent à renforcer l’interconnexion des marchés, à améliorer les conditions de vie des petits exploitants agricoles et à stimuler la croissance économique des deux pays, dans un esprit de solidarité régionale », soutiennent les deux chambres.