On en parle très peu. Et pourtant, le cancer du sein demeure un tueur sous-estimé qui décime des millions de vies. Beaucoup de femmes ne survivent pas à cette maladie, faute parfois d’un dépistage précoce. Pour le coût du traitement, inutile de préciser qu’il s’avère très onéreux. Du diagnostic au traitement, renseigne-t-on, il faudrait débourser près de 5 millions de FCFA. Mais combien de Togolais peuvent payer cette somme ? La question a tout son sens.
Le cancer du sein demeure le plus fréquemment diagnostiqué chez la femme mais aussi le plus mortel.
Selon l’OMS, près de 10% des cancers du sein surviennent avant 40 ans.
Les études démontrent qu’environ une femme sur neuf sera concernée au cours de sa vie. Et le risque augmentant avec l’âge.
A en croire des spécialistes, il est nécessaire de développer le dépistage et de trouver une formule permettant de se faire soigner à un coût supportable.
Car, aujourd’hui, souligne l’OMS, plus de 3 cancers du sein sur 4 sont guéris grâce au dépistage précoce.
Le dépistage précoce permet de traiter la maladie à un stade peu avancé avec des traitements qui peuvent être moins lourds et moins invalidants et des chances de guérison qui atteignent 90 %.
Il faut également des personnels qualifiés et des plateaux techniques performants.
Tout au long du mois d’octobre de chaque année, des initiatives se multiplient pour sensibiliser la population et promouvoir le dépistage précoce afin de mieux lutter contre le cancer du sein.
Au Togo, la Ligue togolaise contre le cancer (LTC) reste mobilisée.
“Environ 900 cas de cancers de sein ont été enregistrés en 2020 et ont provoqué 450 décès”, a indiqué jeudi Stéphane Awity, le président de la (LTC).
Au ministère de la Santé, l’on travaille pour trouver des solutions.