D’une cellule de prison au fauteuil présidentiel, de l’opposition à la Primature…L’incroyable destin du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, fait sensation sur le continent. Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson, la Secrétaire Générale de la CDPA, ses camarades de l’opposition togolaise devraient en prendre de la graine.
S’insurgeant contre la révision constitutionnelle en cours, en qualifiant le processus de “coup de force”, cette dernière invite tout de même les leaders de l’opposition, à s’inspirer de la leçon d’humilité, donnée par les deux hommes sénégalais, précités.
“Nous savons tous que c’est Sonko qui était prédestiné pour être président. Mais dès qu’il s’est vu bloqué par le régime de Mack Sall, il a accepté de passer la balle à son jeune frère. Ce qui n’est souvent pas le cas chez nous au Togo, où le principe est que si ce n’est pas moi, personne d’autre ne passera”’, a déclaré mercredi, Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Interrogée récemment sur ses divergences avec Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC (opposition), la Secrétaire Générale de la CDPA, a affirmé qu'”au nom de l’intérêt supérieur, on a le devoir de se parler, d’aller ensemble et de travailler ensemble”.
“Quand le pays est en danger, les partis de l’opposition doivent tous, forcément, envisager au lendemain des élections d’aborder la vie politique en rang serré”, a-t-elle ajouté.