Politique

Le Togo fait le bilan de sa participation à la COP28

Le Togo est sorti de la 28è Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, (COP 28), avec un bilan positif. C’est ce qu’a indiqué le ministère chargé de l’environnement qui faisait le point de la participation du pays, à ses partenaires à Lomé, le jeudi 28 décembre dernier.

A cette rencontre de négociation sur la protection de l’environnement, qui s’est déroulée à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis du 30 novembre au 12 décembre 2023, le pays ouest-africain a été représenté par une délégation d’environ 150 acteurs impliqués dans la lutte pour la préservation de l’environnement.  

La délégation conduite par le ministre chargé de l’environnement, Foli – Bazi Katari et composée des organisations publiques, privées, des ONG et associations, des mairies et médias, a pris part à plusieurs négociations qui ont abouti à la signature des conventions.

Il s’agit notamment de la signature d’un contrat entre le groupe Meridiam et le Togo, pour la construction et l’exploitation d’une centrale solaire de 64 MWc à Sokodé. Cette future infrastructure énergétique permettra d’alimenter en énergie propre et renouvelable, plus de 700.000 personnes à Sokodé et des villes environnantes et devrait créer plus de 200 emplois locaux.

Le pays a ensuite conclu un accord avec la société AMEA POWER, pour augmenter de 30 MWc, la capacité de production d’énergie solaire de la centrale de Blitta et la porter à 100 MWc.

Enfin, des communes telles que Golfe 1, Golfe 7 et Kloto1 ont scellé un accord de financement avec l’ONG Pionniers en Action pour le Développement Intégré à l’Environnement (PADIE) et AXA Climate et Howden, pour la mise en œuvre du projet de « Protection contre les inondations dans les communes ».

Ces différents accords de financement permettront au Togo de faire face un tant soit peu aux conséquences néfastes du changement climatique.

Notons que la participation togolaise à cette rencontre mondiale sur le climat a été possible grâce à l’appui technique et financier de la branche togolaise du programme des Nations unies pour le développement (PNUD).