Déception et amertume…Voilà le quotidien des agents manutentionnaires de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). En grève depuis le 24 janvier, et ce pour trois jours, ces derniers dénoncent leurs “intérêts bafoués”. L’information est révélée par le journal Nouvelle Tribune, paru jeudi.
Les grévistes manutentionnaires s’insurgent contre l’insouciance et le laxisme des responsables de l’entreprise face à leurs doléances et requêtes.
“Depuis deux ans que nous faisons tout pour que nos responsables revoient le barème du tonnage, on ne fait que nous tourner en bourrique. Or nous n’avons pas de salaire. On est mal rémunéré selon le travail fourni dans la journée”, explique Pobozi Mambanewe, secrétaire général du Syndicat National des Agents de la Manutention du Coton du Togo (SYNAMACTO).
A rappeler que ces agents sont rentrés en grève suite au préavis de grève déposé le 09 janvier 2024 après une audience sollicitée avec le Directeur Général de la NSCT le 13 novembre 2023.
L’objectif de cette démarche était de discuter des conditions de vie et de travail des agents de la manutention du coton, mais qui restée lettre morte.
“Si rien n’est fait, nous allons reprendre nos activités en attendant de lancer une grève illimitée, car nous sommes à peu près 160 personnes”, avertit le
SYNAMACTO.
Selon les informations recueillis par La Nouvelle Tribune, lors de la cessation des activités, les agents de la manutention du coton réclament 1500 FCFA par tonne au chargement comme au déchargement.