C’est une évidence. Communément appelés “zémidjans”, les taxi-motos constituent une solution flexible aux défis de mobilité urbaine. Alors que ce secteur informel emploie près de 300 000 personnes, l’Etat togolais appelle les acteurs à sortir de l’informel pour se tourner vers la formalisation. Beaucoup d’avantages pourraient en découler.
D’emblée, le processus de formalisation s’inscrit dans le cadre de la réorganisation du transport public urbain de personnes par taxi, taxi-moto et tricycle.
A en croire le site Republicoftogo, il débuté vendredi dernier avec 2000 conducteurs, formés sur les questions de sécurité routière, d’assurance et de couverture santé.
“Les taxis-motos devraient recevoir un permis de conduire spécifique; beaucoup en sont dépourvus à ce jour”, renseigne la même source.
Enfin, il faudrait noter qu’en se formalisant, la profession pourra bénéficier des aides de l’Etat et de financement pour acquérir les motos et développer le business.