Les usagers sont tenus d’accepter et d’utiliser les billets et pièces de monnaie légalement émis au sein de l’Uemoa. C’est ce que rappelle la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dans une nouvelle sortie publique.
« Tout refus d’acceptation d’un billet ou d’une pièce ayant cours légal et pouvoir libératoire dans un Etat membre de l’UEMOA constitue une infraction sanctionnée par les textes en vigueur. », indique-t-on en substance dans un communiqué émis mercredi 30 novembre.
L’institution sous-régionale indique en amont que « les billets et pièces de monnaie de son émission ont cours légal et pouvoir libératoire sur le territoire de l’ensemble des Etats membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ». Plus précisément au Togo, Bénin, Burkina, à la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, et le Sénégal.
À cet égard, l’institution affirme que « ces billets et pièces doivent être obligatoirement acceptés comme moyens de paiement dans les transactions entre les agents économiques, notamment par les vendeurs de biens et services et les créanciers. » Du reste, rappelle-t-on, les billets mutilés ou déchirés ainsi que les pièces de monnaie lisses ou altérées peuvent être échangés aux guichets de la BCEAO.
Ce communiqué intervient notamment dans un contexte où, dans le quotidien des transactions, certains usagers refusent des billets ou pièces de monnaie, au motif qu’ils seraient abîmés, limés ou usés, causant des défis dans les transactions.
Avec Togo First