Le Togo, le Bénin et le Burkina Faso ont lancé en fin de semaine dernière à Lomé, la seconde phase du Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières. Ce lancement ouvre la voie à une nouvelle étape de l’engagement de ces pays voisins à faire face aux conflits communautaires.
Via ce projet, les trois pays vont s’attaquer aux facteurs de la fragilité dans les zones frontalières et améliorer leur résilience face aux chocs induits par la situation d’insécurité.
Au Togo, la mise en œuvre de cette nouvelle phase sera axée sur le renforcement des mécanismes endogènes de prévention et la réponse aux conflits communautaires aux niveaux local et transfrontalier.
Le second axe prendra en compte le renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes dans la zone frontalière avec la participation du Bureau Togo de l’Organisation internationales pour les migrations (OIM).
Pour le Secrétaire général du ministère togolais en charge de la planification du développement, Baneto Béguèdouwè, cette 2è phase va permettre au Togo d’enregistrer des avancées dans la mise en œuvre de sa politique d’instauration d’une société pacifique, juste et inclusive, libérée de la peur et de la violence.
Notons que ce projet lancé en 2020, pour le compte de la première phase, bénéficie de l’appui financier et technique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Source : Togo First