Les portes se sont refermées dimanche 22 octobre dans la capitale togolaise, sur le « Forum Paix et sécurité », axé sur le thème « comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique ».
Comment aider les pays du continent dirigés par des putschistes à aller vers une gouvernance démocratiques ? La question était au centre des débats.
Selon Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, tout comme « une majorité de panéliste », pense que « les sanctions ne sont pas forcément la meilleure solution ».
« La meilleure solution au niveau de notre forum, c’est de discuter avec tous les régimes transitoires afin de les aider à sortir de la transition pour construire un État de droit démocratique », ajoute-t-il.
Mais que faire lorsque certains auteurs de coups d’État militaires s’installent au pouvoir comme s’ils ne voulaient plus partir ?
« La plupart des pays qui sont actuellement en transition militaire l’était déjà il y a une dizaine d’années. On comprend en réalité que les transitions et la façon dont elles sont gérées, y compris la période qui vient juste après une transition, ont la capacité de poser les bases de la stabilité ou au contraire peuvent préparer le terrain au prochain coup d’État », analyse Lori-Anne Théroux-Bénoni, directrice du bureau régional de l’Institut d’études de sécurité pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad.
Et dans les rangs des participants, un point de vue revient de la part de plusieurs participants.
« La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes », ont insisté d’autres membres à la rencontre de Lomé.