Après la longue pause due aux vacances bien méritées, place désormais à la dose de formations diplômantes reconnues à l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA). Le 31 octobre 2023, a eu lieu la rentrée solennelle de l’année universitaire 2023-2024 de cette école prestigieuse, basée à Agoè Minamadou, banlieue ouest de la capitale togolaise. Un temps fort qui a réuni des étudiants de toutes facultés confondues mais aussi l’équipe enseignante et administrative, et bien évidement sous la présidence du Fondateur Directeur Général de l’ESA, Dr Charles BIRREGAH.
Et c’est reparti pour une nouvelle année académique à l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA), avec des défis bien spécifiques.
Cette université privée démarre ainsi en trombe, ses programmes de formation, marqués par une grande conférence axée sur l’innovation et la digitalisation dans l’enseignement supérieur privé au Togo. La rencontre s’est tenue mardi 31 octobre 2023 dans la la salle Amphi 500 de l’ESA Agoè Minamadou.
D’entrée de jeu, il faut souligner que l’un des conférenciers, a été le Prof Michel DOSSOU, enseignant à l’Université d’Abomey Calavi (partenaire de l’ESA), et maître de conférences en Télécommunication, invité à cette occasion par la direction de l’ESA.
Dans son intervention, ce dernier a rappelé que la digitalisation est bel et bien effective à l’ESA.
Pour ce dernier, c’est un processus qui permet de réduire les coûts, de prendre des décisions. Car, explique-t-il, “en décidant de digitaliser, c’est qu’on arrive à avoir des données sur le nombre d’étudiants, sur le nombre d’enseignants”. Indispensable depuis l’ère de Covid-19, soutient l’universitaire béninois, ce dernier affirme que “cette digitalisation apporte une plus-value à nos sociétés”.
En termes de défis indispensables à relever, le conférencier a cité entre autres, l’accès à internet, à l’énergie, la formation des enseignants, l’accréditation des formations en ligne…
“La digitalisation révolutionne complètement l’approche éducative et pédagogique”
Prof. Octave Nicoué BROOHM
Saluant le fait que l’ESA soit bien engagée dans la digitalisation à travers huit modules dont les cours en ligne, l’évaluation des enseignants, les devoirs en ligne, Prof DOSSOU fait noter tout de même que “la digitalisation demeure un processus “continu” auquel on s’adapte au fur et à mesure.
Revenant à son tour sur le bien fondé de la digitalisation, le président du Conseil scientifique à l’ESA, prof. Octave Nicoué BROOHM, a pour sa part, soutenu mordicus que “le processus de digitalisation révolutionne complètement l’approche éducative et pédagogique”.
Mais, ce dernier souligne que “cela suppose des investissements nouveaux en termes de matériel mais aussi la formation des acteurs, y compris les les étudiants qui”, selon lui, “doivent être formés, l’institution elle-même doit être pilotée, en tenant compte des outils qui vont dans le sens de la digitalisation”.
“C’est pourquoi, nous parlons de l’Intelligence Artificielle, qui est au cœur des transformations, auxquelles nous assistons aujourd’hui dans le monde entier”.
Le prof. Octave Nicoué BROOHM, relève néanmoins que “si nous ne faisons pas cela, nos écoles seront à l’arrière-plan”.
“Or notre ambition à l’ESA, c’est d’être à l’avant-garde”.
A l’endroit des étudiants, l’ancien ministre togolais de l’Enseignement supérieur, a indiqué que “la digitalisation permet des gains énormes”.
“Cela permet d’être dans le présent, dans tout ce qui se fait en termes d’actualité. Cela permet d’innover, de créer et de gagner des emplois nouveaux qui se créent”, ajoute Prof. Octave Nicoué BROOHM.
“La digitalisation, c’est l’avenir de l’enseignement “
Dr. Charles BIRREGAH
Justifiant le choix du thème, le Fondateur Directeur Général de l’ESA, Dr Charles BIRREGAH a soutenu sans ambages que “la digitalisation, c’est l’avenir de l’enseignement, et d’ailleurs de tous les métiers au monde”.
« A l’ESA, nous avons pris de l’avance, nous sommes le premier à digitaliser nos processus, notamment avec les cours en ligne. Aujourd’hui, nous avons plus de mille étudiants. Et pour cette nouvelle année académique, en termes de perspectives, il n’en manque pas pour l’ESA et son administration, son personnel enseignant et ses étudiants. Nous allons mettre cette année l’accent sur la recherche afin que ce qu’ils apprennent ici puisse profiter aux entreprises. Nous voulons vraiment une immersion des entreprises par nos étudiants, ce qui va leur permettre d’être utiles et d’être embauchés par les entreprises”, explique le maître des lieux.
En termes de perspectives, Dr BIRREGAH fait savoir que “dans les quatre ans à venir, nous aurons au moins 200.000 étudiants donc nous espérons pouvoir répondre à la massification dans l’enseignement supérieur, pas seulement public mais privé”.
“Nous voulons apporter une solution pour que nos frères et sœurs dans les milieux ruraux puissent avoir accès à l’enseignement supérieur et avoir des perspectives de trouver un emploi comme leurs frères et sœurs dans les milieux urbains”.
Pour cette année, a conclu le Fondateur Directeur Général de l’ESA, “c’est le prix qualité CEDEAO qui nous a été décerné, qui va donner une notoriété sans précédent à l’ESA, et qui va permettre une bonne insertion professionnelle de nos étudiants”.
“Nous sommes en train de digitaliser tous nos processus, d’améliorer plusieurs aspects, afin que l’ESA devienne le Havard de l’Afrique, nous projetons devenir l’un des établissements supérieurs pour être une référence sur le continent”.
Rappelons que la rentrée solennelle a été marquée par la remise des attestations à une trentaine d’étudiants qui ont effectué des stages pratiques à l’Université d’Abomey-Calavi, en terre béninoise, dans les filières comme le Génie Civil, les Réseaux-Télécommunications, la Sécurité Informatique, la Cybersécurité et la Cybercriminalité.
“Cette année, l’objectif, c’est de devenir le Havard de l’Afrique, en termes de qualité et de recherche”
Dr. Charles BIRREGAH
A noter que chaque année, le Togo produit plus de 50 000 bacheliers. Et vu ses nombreuses distinctions à l’échelle internationale, l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA) se positionne aujourd’hui comme un établissement de référence en Afrique de l’ouest.