Effet de mode, le phénomène tend à disparaître. Les ateliers de tatouage ferment leurs portes les uns après les autres. Le marché n’est-il plus florissant ? A en croire les acteurs, outre le risque élevé de cancer de la peau, le poids des préjugés demeure l’une des principales causes.
“Les gens ont tendance à penser qu’une personne tatouée n’est pas de bonne moralité. Notre société n’est pas très friande cela et ça ne marche plus”, explique Denis Kokou, l’un des derniers tatoueurs encore en activité à Lomé.
Dans le monde, beaucoup se font tatouer le corps pour diverses raisons : symboliques, religieuses ou esthétiques.
Mais l’autre souci est que, le faire enlever peut devenir problématique lorsqu’il s’agit d’une peau noire ou très brune, explique un dermatologue.
Ce dernier soutient que le traitement s’avère beaucoup plus long, plus cher et plus douloureux.