Le Togo planche actuellement sur un plan de promotion de l’économie bleue, pour dynamiser ce pan de ses activités. Un document en ce sens est en cours de validation à Lomé, la capitale du pays, à la faveur d’un atelier de validation national, réunissant divers acteurs clés du secteur. Ce plan, prévu sur cinq ans, devrait peser 205,54 milliards FCFA, selon les premières informations.
Il s’agit notamment d’améliorer la gouvernance de l’économie bleue, de réaliser les réformes nécessaires pour le doter d’un arsenal juridique et de renforcer les capacités de prévention. « Nous avons effectué un diagnostic, qui nous a amenés à parcourir toutes les cinq régions économiques du pays. Dans chaque région, nous avons tenu des réunions avec les acteurs au niveau régional et au niveau local, pour que ces acteurs puissent participer activement et puissent s’imprégner de la thématique qu’est le développement de l’économie bleue. », explique le lieutenant-colonel Bakatchimbe Tchannibi, ingénieur des eaux et forêts, dans le cadre de cet atelier.
Il s’agit ensuite « de voir leur contribution à ce développement, de relever quelles sont les actions qu’on peut mener au niveau local pour que l’économie bleue, telle que nous la connaissons, soit effectivement un secteur qui puisse contribuer efficacement au développement économique du pays. »
L’un des principaux enjeux du secteur au Togo est de faire face aux changements climatiques, indique-t-on. Un ensemble de phénomènes qui affectent toutes les ressources liées à l’eau.
Pour rappel, selon Edem Kokou Tengue, ministre en charge de l’économie maritime, au Togo, 70 % des activités économiques sont liées à la façade maritime, seule. Le pays en tire également plus de 75 % de ses recettes fiscales.
Source : Togo First